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Plusieurs équipements publics ont été vandalisés ces dernières années. Certains d’entre eux sont récents et ne peuvent déjà plus servir.
C’est notamment le cas du terrain multisport de Majicavo-Lamir. Ce dernier a coûté près de 280 000€ et a été livré en 2020. Aujourd’hui, le terrain est impraticable et dangereux ; main courante volée, portail d’accès volé, filets détachés, peinture de sol dégradée… Les réparations sont estimées à plus de 35 000€.
D’autres équipements sportifs ont fait les frais de ces actes malveillants et les établissements scolaires ne sont pas épargnés.
Ces actes répréhensibles pénalisent aussi bien les administrés que la municipalité. Cette dernière doit dépenser des sommes non négligeables pour la réparation des dégâts mais aussi pour sécuriser davantage les équipements ou avoir recours à des matériaux moins vulnérables aux tentatives de dégradations et donc plus onéreux.
Quant aux habitants, ils ne peuvent profiter pleinement des investissements qui ont été réalisés pour eux. La municipalité appelle donc au civisme de chacun.
Toute dégradation d’équipement public est punie par la loi. La ville de Koungou n’hésitera pas à engager des poursuites en cas d’identification des auteurs et de leurs tuteurs légaux, s’ils sont mineurs.
La commune demandera à être indemnisée. Rappelons qu’en cas de dommages légers, il faut compter jusqu’à 1500€ d’amende et des heures de Travaux d’intérêt général. En cas de dommages importants, l’acte de vandalisme est punissable jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende.
M. Assani Saïndou BAMCOLO, Maire de la ville de Koungou, déplore ces agissements mais tient à préciser qu’ils n’entachent en rien sa détermination à améliorer la vie des administrés. Parallèlement à la réalisation des réparations, de nouveaux équipements sportifs et culturels sont prévus pour poursuivre notre marche vers le changement.
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