Fortes perturbations sur le trafic des barges en raison des intempéries et des grandes marées

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Les barges doivent devenir gratuite, mais cela n’améliorera pas la qualité du trafic souffrant d’équipements souvent vétustes et aujourd’hui inadaptés. Cela s’est encore démontré en Petite-Terre…

Faisant suite à l’alerte fortes pluies et orage avec risques de submersion et ce, dans le prolongement de la tempête Cheneso qui sévit sur la région, le trafic des barges a été fortement perturbé lundi matin.

En effet, le lagon était très agité et les bateaux rencontraient toutes les peines du monde à accoster pour permettre aux passagers d’embarquer en toute sécurité.

Hier matin pour la barge de 6 heures, sur le quai Issoufali en Petite-Terre, la barge a été soulevée par la houle et est remontée tellement haut qu’elle a bien failli arracher le portail de fermeture de zone. La situation était tellement délicate et dangereuse, que le quai a dû être fermé. C’est le quai Ballou qui a dû prendre le relai en laissant passer barges pétons et amphidromes le temps que les choses se calment.

Bien évidemment, cela a produit une pagaille monstrueuse et ce n’est qu’à partir de 10h30 environ que les choses ont commencé à rentrer dans l’ordre en Petite-Terre.

Côté Grande-Terre à Mamoudzou, le trafic a fort heureusement été beaucoup moins compliqué.

En attendant, avec l’enfoncement de Mayotte en raison du volcan sous-marin, les grandes marées, la montée des eaux due au réchauffement climatique, il serait de bon ton de repenser les quais et notamment Issoufali qui pose régulièrement problème.

Beaucoup de temps a été perdu en matière d’aménagements et chacun se souviendra du premier président de l’ère décentralisée à Mayotte, Saïd Omar Oili qui avait pour ambition de construire deux vraies gares maritimes dotées de vrais équipements de sécurité.

Malheureusement, elles ne verront jamais le jour pour des raisons budgétaires et Mayotte se retrouve encore aujourd’hui avec des gares provisoires sur lesquels sont greffés de temps à autres de nouveau aménagements faisant figure de pansements.

Samuel Boscher

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